Russie :

Parcours qualificatif : En offrant un pont d'or à Fabio Capello, jusque-là en charge de la sélection anglaise, la fédération russe n'avait pas fait mystère de ses ambitions : obtenir une qualification directe pour le Mondial brésilien. Encore fallait-il finir en tête d'un groupe composé notamment du Portugal. Une série de quatre succès en autant de matchs sans concéder le moindre but (dont un face aux Portugais) donna le ton. Qu'un fâcheux revers en Irlande du Nord fut tout près de faire virer fiasco. Sous pression, elle fit front en alignant une série de trois victoires. Froid de réalisme.

Meilleure performance : Quatrième (1966)

La star : Igor Akinfeev

Le football de l'arrêt Bosman n'offre plus que très peu de trajectoires à la Igor Akinfeev. A l'heure où les transactions de joueurs agitent le quotidien des agents et des recruteurs, le gardien moscovite a voué allégeance au CSKA. Arrivé bambin à l'âge de 4 ans, il n'a connu qu'un seul club au sein duquel il a grandi en tant que dernier rempart et homme. Et avec lequel il a tout gagné sur le plan national. C'est donc tout légitimement qu'il en est devenu le capitaine. Il faut dire que depuis ses débuts à 17 ans personne n'est revenue en mettre en cause sa présence dans les cages. Indéboulonnable.

Le joueur à suivre : Alan Dazgoev

Dzagoev a 14 ans quand son destin bascule. Ce jour-là des séparatistes tchétchènes prennent en otage les écoles de sa ville natale. Son père arrivera à temps pour le sauver. Depuis le petit Alan est couvé par ses parents qui ne l'autorisent pas à se rendre à l'entraînement en voiture mais en bus. Prévenants jusqu'au-boutiste, ils transmettent l'amour des choses bien faite à leur rejeton. Qui a vraisemblablement entendu le message. En 2008, il devient le joueur le plus jeune de l'histoire à enfiler le maillot national. Talentueux, passionné et prêt à se sacrifier, il est l'homme à tout faire. Une star sans fard.

Avis de la rédaction : Huitième de finale